Histoire de la Martinique 1805-1966

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1805. RECONNAISSANCE DU DIAMANT AVANT L’ATTAQUE

La frégate La Syrène faisant une reconnaissance pour tester les défenses avant l’attaque du lendemain. (évenement imaginaire, mais probable)
1805. REPRISE DU ROCHER DU DIAMANT

En Avril 1805, les Anglais capitulèrent après avoir tenu le rocher 17 mois. Il est encore salué par les navires de la Royal Navy, comme le H.M.S Diamond Rock.
1808. LE COMBAT DU CYGNE

Le brick Le Cygne, arrivant de France est attaqué par une escadre anglaise et va se refugier à l’Anse Ceran ou il repousse leurs assauts.
1808. LE NAUFRAGE DU CYGNE

Malheureusement le lendemain, par la défection du pilote, il touche une roche au sud du Prêcheur. La voie d’eau est trop importante et le navire est abandonné après avoir été mis en feu.
1808. ATTAQUE DU GRIFFON AU MARIN

Le brick Griffon, poursuivi par plusieurs Anglais, se réfugia au Marin sous la protection des batteries. Mais l’ennemi revint en force et le Griffon s’enfonça au fond de la baie. Après avoir réduit les batteries au silence, les Anglais, n’osant engager leurs navires parmi les haut-fonds envoyèrent de nombreuses chaloupes pleines de soldats qui furent reçu vivement par les canons du Griffon, chargés à mitraille. Les Anglais se retirèrent avec de lourdes pertes.
1809. SEPTIÈME ATTAQUE ANGLAISE SUR LA MARTINIQUE

Les Anglais ont débarqué des troupes de tous cotés. Des milices françaises réfugiées dans l’Ilet Ramier attaqué depuis la terre, ont incendié le brick Carnation afin qu’il ne soit capturé. Au large, mais pas à l’ancre, la flotte anglaise.
Les Anglais occuperont l’île jusqu’en 1816.

1825 (+/-). ARRIVÉE D’UN NÉGRIER CLANDESTIN AU CRÉPUSCULE

Bien que la traite soit interdite depuis 1815, elle a continuée pendant encore pas mal d’années. On peut penser que le débarquement devait se faire avec le maximum de discrétion, d’où une arrivée au crépuscule.
1831. NAUFRAGE D’UN DES DERNIERS NÉGRIERS

Il semblerait que la plupart de l’équipage étant mort durant la traversée, le navire (qui reste encore aujourd’hui inconnu) mouilla au large du village du Diamant (La traite était alors interdite). Vers 11 heures, un violent grain jeta le navire à la cote. Seuls environ 70 esclaves (sur les 200) survécurent.
1840 (+/-). NÉGRIER EN FUITE

Pour lutter contre la traite, la Royal Navy britannique obtint le droit d’arraisoner et de visiter tout navire suspect. On voit ici un négrier poursuivi par une frégate mixte anglaise et qui jette sa cargaison par dessus bord. Ceci fut un épisode très peu fréquent, mais qui survint quand même.
1848. ARRIVÉE DU VAPEUR APPORTANT LA NOUVELLE DE L’ABOLITION

On ne connait pas le nom du navire, mais il est sûr que c’était un vapeur. Ceux-ci passaient par le Nord de l’île, alors que les voiliers passaient plutôt par le Sud.
1853 ARRIVÉE DE L’AURÉLIE À ST PIERRE

Après l’abolition de l’esclavage, le besoin de main d’oeuvre se fit de nouveau pressant et des travailleurs furent recrutés en Inde. L’Aurélie fut le premier navire à en amener en Martinique.
1853 DEBARQUEMENT DES PREMIERS TRAVAILLEURS HINDOUS A ST PIERRE

Après un long voyage.

1861. DÉPART DE LA PREMIÈRE EXPÉDITION VERS LE MEXIQUE

Commandée par l’Amiral Jurien de la Gravière, elle fut suivie de bien d’autres, la Martinique servant de base arrière.
1890. ST PIERRE CAPITALE DU RHUM

A la fin du XIXème siècle, St Pierre est incontestablement la capitale mondiale du rhum.
1891. CYCLONE MAJEUR DÉVASTANT ST PIERRE

Ce cyclone fut extrêmement dévastateur pour toute la Martinique. A St Pierre, les vagues atteignirent plus de huit mètres de haut.
1902. LE DERNIER VOYAGE DU TAMAYA

Le Tamaya fut un trois-mats barque de 566 tonneaux, construit à Liverpool en 1862 qui périt dans l’éruption de la Montagne Pelée.
1902. LE PÉRIPLE DU BELEM

Le Belem trouvant son lieu d’amarrage occupé par le Tamaya, fait le tour du Nord de la Martinique, et va s’encrer au Havre du Robert, ce qui va sauver navire et équipage. Mieux qu’une seule toile, ces six petites peintures sur panneau de bois décrivent ce qui s’est passé.
1902. ERUPTION DE LA MONTAGNE PELÉE

Cette vue montre ce à quoi personne n’a survécu pour la décrire. Dans trois secondes environ, la nuée ardente aura atteint St Pierre et les navires. 22.000 morts…
1907. DÉPART DES PREMIÈRES BANANES

Le Guadeloupe, paquebot mixte, fut le premier navire aménagé avec un compartiment réfrigéré pour transporter des bananes..
1914. EMBARQUEMENT POUR LA GRANDE GUERRE

Plus de 8.000 Martiniquais partirent et plus de 3.000 ne sont pas revenus.
1922. PREMIER AMERRISSAGE EN BAIE DE FORT-DE-FRANCE

Un jeune pilote brésilien, vivant aux Etats Unis, rêva de relier New York à Rio de Janeiro. Après un premier naufrage au large de Cuba, et grace à la sponsorisation d’un grand journal New Yorkais lui offrant un vieux Curtiss de l’US Navy, il réussit son périple après plus de six mois de multiples déboires.
1940. L’EMILE BERTIN CHARGÉ D’OR

En 1940, la Banque de France envoya tout l’or en sécurité hors du pays. Le croiseur Emile Bertin fit le dernier convoi, originellement prévu pour Halifax. L’or resta toute la guerre dans une casemate du Fort Desaix.
1940. EN GOMMIER VERS LA DOMINIQUE

Durant trois ans, des milliers de « dissidents », fuirent la Martinique et le régime de Vichy au péril de leur vie, vers la Dominique ou Ste Lucie pour rejoindre les rangs des forces alliées.
1942. DÉBARQUEMENT D’UN OFFICIER DE L’U156

Un officier du sous-marin allemand U156 fut blessé lors d’une attaque sur Aruba. Du aux hautes relations de son père, un accord fut trouvé pour le faire débarquer à Fort de France où il fut soigné. (photo prise avant la toile terminée !)

1945. CRASH D’UN HYDRAVION SIKORSKY DE LA PAN AM EN BAIE DE FORT-DE-FRANCE

L’avion venait de Trinidad. Le temps était très mauvais avec des vents violents et changeant sous les grains. Le pilote qui sentait son moteur gauche défaillir, tenta l’amerissage, malgré le mauvais état de la mer. Le moteur gauche eut des ratés qui déséquilibrèrent l’appareil, entrainant un capotage complet. L’épave est maintenant un site de plongée très fréquenté.
1947. DERNIER DÉCOLLAGE DU LATÉ 631 EN BAIE DE FORT-DE-FRANCE

L’hydravion, à destination de l’Afrique, avec 40 passagers et 12 membres d’équipage à bord va disparaitre quelques heures plus tard. La ligne aérienne d’Air France sera alors arrêtée.
1957. L’AVARIE DE L’ILE DE FRANCE

Le paquebot Ile de France s’échoue à la pointe des Nègres. Le bananier Fort Richepanse le tire de ce mauvais pas et le remorque en baie de Fort de France. On voit ici le paquebot jeter l’ancre.
1966 PREMIER TOUR DE YOLES

Ceci n’est bien sûr qu’une évocation du tour des yoles actuel. Les premiers tours de la Martinique eurent lieu de 1966 à 1968, pour reprendre en 1985.

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