Martinique history 1750-1804

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1750. COMMERCE TRIANGULAIRE, DÉPART DE BORDEAUX

Bordeaux et surtout Nantes furent les deux grands ports négriers français. La marée tourne et le navire se prépare à partir.
1750 COMMERCE TRIANGULAIRE, L’ÉTAPE AFRICAINE

Partis d’Europe, les navires négriers allaient sur les côtes d’Afrique pour échanger avec des roitelets locaux leurs pacotille, fusils et autres contre des esclaves.
1750 COMMERCE TRIANGULAIRE, CALE DE NÉGRIER

Les conditions de vie des esclaves dans les cales de ces bateaux sommairement amménagés pour ce transport particulier étaient tout simplement abominables.
1750. COMMERCE TRIANGULAIRE, DÉBARQUEMENT D’ESCLAVES À ST PIERRE

Le vaisseau n’est pas à l’ancre et ses voiles à peines carguées, car le capitaine veut repartir au plus tôt pour la Guadeloupe.
1759. QUATRIÈME ATTAQUE ANGLAISE SUR LA MARTINIQUE

Remorquage du vaisseau HMS Rippon lors de l’attaque infructueuse du commodore Moore au nord de St Pierre. Ce fut la dernière attaque anglaise sans succès. Par contre Moore alla prendre la Guadeloupe.
1762. CINQUIÈME ATTAQUE ANGLAISE SUR LA MARTINIQUE

Débarquement de troupes britanniques vers Case Pilote. Ce fut la première invasion anglaise de l’ile.

1762. NAUFRAGE DU HMS RAISONABLE AU LARGE DES SALINES

Le HMS Raisonable devait faire un débarquement de troupes sur la plage des Salines. Malheureusement le pilote connaissait mal les lieux et le tirant d’eau d’un tel vaisseau. Il heurta un récif et sombra dans une dizaine de mètres d’eau.
1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -1-

Le 18 Décembre 1779, l’arrivée d’un convoi en provenance de France fut signalée, mais malheureusement, la flotte Anglaise était déjà au courant grace aux frégates patrouillant en permanence dans le canal de Ste Lucie, et se mit en chasse.
Ceci donne une idée de ce que pu voir Lamotte-Picquet dans sa longue vue depuis les hunes de son navire mouillé très certainement en face du Carénage.
1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -2-

Lamotte-Picquet appareille immédiatement sur son vaisseau de 74 canons, l’Annibal, le seul en état de combattre.
Il croise la frégate d’escorte l’Aurore remontant la baie en arrière du convoi.
1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -3-

Lamotte-Picquet appareille immédiatement sur son vaisseau de 74 canons, l’Annibal, le seul en état de combattre.
L’Annibal arrive au contact et se bat seul contre sept vaisseaux Anglais.
1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -4-

Lamotte-Picquet appareille immédiatement sur son vaisseau de 74 canons, l’Annibal, le seul en état de combattre.
Vers 17h, l’arrivée des renforts : Le Vengeur et le Réfléchi qui mirent deux heures à rameuter les équipages et charger des munitions.

1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -5-

Lamotte-Picquet appareille immédiatement sur son vaisseau de 74 canons, l’Annibal, le seul en état de combattre.
Les trois vaisseaux français, manoeuvrant et tirant plus rapidement en raison d’un surcroit d’équipage font subir de sérieuses pertes aux Anglais qui vont se retirer en raison de la nuit tombante et de la proximité des batteries côtières.
1779. COMBAT DE LAMOTTE-PICQUET -6-

Lamotte-Picquet appareille immédiatement sur son vaisseau de 74 canons, l’Annibal, le seul en état de combattre.
La remontée au prés dans la baie de Fort de France des Francais victorieux, n’ayant subit presqu’aucune pertes et peu de dommages. Le lendemain, l’Amiral Anglais Parker envoya une lettre d’admiration et de félicitations à Lamotte-Picquet.
1780. LA BATAILLE DE LA DOMINIQUE

Cette bataille eut lieu dans le canal de la Dominique entre les flottes des Amiraux Guichen et Rodney. Elle n’eut guère de conséquences, hormis de stopper les ardeurs invasives françaises.
1780. DANS L’OEIL DU GRAND CYCLONE

Ce cyclone fut le plus meurtrier en Atlantique de mémoire d’homme : 22.000 morts dont 9.000 en Martinique.
1781. DE GRASSE DÉBLOQUANT FORT ROYAL
(Futur FORT-DE-FRANCE)

L’amiral Hood faisait un blocus permanent de la baie de Fort de France. La flotte de l’amiral De Grasse, amenant un convoi de transports, dégagea l’entrée de la baie.
1782. 8 FÉVRIER, APPAREILLAGE DE FORT ROYAL

De Grasse est chargé d’escorter un convoi de 150 navires à destination de St Domingue.
1782. 8 FÉVRIER, APPAREILLAGE DE FORT ROYAL

Ceci dut être un spectacle grandiose de voir près de 200 navires mettre sous voile. Mais ce fut le dernier appareillage pour beaucoup de marins, car dans quelques jours va se dérouler la bataille des Saintes.
1793. REMBARQUEMENT DE COLONS ROYALISTES

Après l’échec de l’attaque britannique de l’Amiral Gardner, assistée de nombreux colons royalistes, sur St Pierre en Juin 1793, beaucoup de ces colons fuient la Martinique, sous la protection des Anglais, notamment sur le vaisseau de 74 canons du Vicomte de la Rivière. Il a été supposé une fuite au point du jour.
1794. ATTAQUE ANGLAISE SUR LE FORT ST LOUIS

Ou l’on voit les Anglais débarquer leur troupes depuis le sloop Zebra, le vaisseau de 64 « Asia » ayant du mal à se mettre en position. La Martinique était alors déjà presqu’entièrement entre les mains des Anglais.
1794. ATTAQUE ANGLAISE SUR LE FORT ST LOUIS

Une autre vue de la même attaque.
1804. HALAGE DE CANONS AU SOMMET DU DIAMANT

Les Anglais firent un remarquable exploit d’habileté maritime en hissant directement depuis le HMS Centaur des canons pesant plus de deux tonnes. Ils réussirent à tenir le rocher pendant près de 17 mois.

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