This collection, commissioned by a collector from Martinique, contains now more than 75 artworks and is supposed to constitute the base of a Historical Museum in Martinique.
A book on the subject is now available. The artworks are oils, of various sizes, average 24×36 inches, and asked me a total of more than three years of work.
Texts will be translated little by little.

Les Indiens Caraïbes partaient souvent en expéditions guerrières avec plusieurs pirogues pouvant porter chacune une cinquantaine d’hommes.

En 1500, fut publié une carte de Juan De La Cosa, faisant mention de la Martinique, où Christophe Colomb ne débarqua que le 15 Juin 1502…
Cette toile est évidemment un évènement fictif, montrant différents vaisseaux Espagnols de différentes époques.

Lors de son quatrième voyage, en 1502, Colomb fit son atterrage sur le Sud de la Martinique, où il resta trois jours.

Les navires Espagnols arrivant d’Europe, s’arrêtaient aux Antilles, en fait surtout en Guadeloupe et en Dominique, pour par dessus tout refaire le plein d’eau. D’abord bien accueillis par les Caraïbes, ceux-ci, en raison de la réputation de cruauté des Espagnols, devinrent de plus en plus hostiles.
(J’ai fait une grossière erreur en ayant peint la plage de couleur claire alors que le sable est volcanique, grisâtre)

Le monde étant partagé entre Espagnols et Portugais, il ne restait plus aux autres nationaux que de se faire flibustiers, corsaires, pirates, aux limites plutôt floues, souvent à bord de petites embarcations.

Mr Jean-Pierre Moreau, historien spécialiste de la Caraïbe, découvrit dans la bibliothèque de Carpentras, un manuscrit jusque là inconnu, relatant pour la première fois de façon complète, la triste épopée d’une bande de flibustiers.
Partis de Dieppe en 1618 pour écumer le Nouveau Monde, ils n’eurent guère de succès au Brésil, et c’est moitié morts de faim et de soif que les survivants atterrirent, un peu par hasard, en Martinique où ils furent très bien reçus par les Caraïbes. C’est donc la toute première relation d’un contact avec les Indiens.
Leur dernier navire étant en trop mauvais état pour faire le voyage de retour, le Capitaine Fleury décida de le bruler après avoir récupéré tout ce qui pouvait être utile.

D’Olive et Duplessis, en accord avec Richelieu font un premier débarquement en Martinique. Ils en repartirent aussitôt, trouvant la nature trop hostile.

Sur ordre de Richelieu, D’Esnambuc, accompagné de 170 colons de St Christophe, donc aguerris et acclimatés, vient s’implanter en Martinique.

Une attaque des indiens Caraïbes se voit repoussée d’épouvante au premier coup de canon.

Des colons en provenance de Guyane viennent mouiller dans la baie et furent si bien accueillis, qu’ils demandèrent à s’installer en Martinique. Le bateau n’était pas hollandais et les pavillons ont été changés.

Près de 300 hollandais, chassés du Brésil par les Portugais, arrivent en Martinique et apportent un aide inespérée lors d’une attaque des Caraïbes. Ne cherchez pas le quatrième, vous êtes dessus.

1666. PREMIÈRE ATTAQUE ANGLAISE SUR LA MARTINIQUE
L’Amiral anglais Francis Willoughby, en route pour reprendre St Christophe aux Français, avec 18 vaisseaux de guerre et un millier d’hommes, vint attaquer Saint Pierre, le 31 juillet 1666, mais fut surpris par la fougueuse défense de trois vaisseaux français.

En Juin 1667, le Commodore John Harman apprit par un flibustier que 19 navires de commerce ainsi que 14 barques se trouvaient au mouillage à St Pierre le long de la côte. Il arriva le 29 Juin avec 9 vaisseaux qui, malgré une sérieuse résistance firent de grands dommages à cette flotte.

Dite aussi la bataille du Rhum car la petite histoire dit que les fantassins hollandais ayant pillé des magasins de rhum du coté de la Savane eurent quelques difficultés à se battre avec efficacité. Il y a peu de chance que cette histoire soit véridique, car il n’y avait alors virtuellement rien à l’emplacement du Fort-de-France actuel et le rhum n’existait pas. C’était du tafia.
On voit ici une reconnaissance du Carénage par des frégates hollandaises.

Plus de 42 Navires mouillèrent dans la baie du futur Fort-de France et débarquèrent plusieurs milliers de soldats sans parvenir à prendre le Fort Royal.

Le capitaine du ND de Bonne Espérance se croit encore loin des iles. Les vigies se sont endormies, et le naufrage est imminent.

Le navire se casse en deux sur les récifs et beaucoup de gens vont se noyer, pour la plupart piégés à l’intérieur du navire.

Des plongeurs vont découvrir par hasard sur le récif du Loup Garou au large du François, une cloche qui s’avère être là depuis 1687. Elle était destinée à l’église de Basse Pointe. Nulle autre trace de naufrage aux alentours.

Attaque infructueuse du Rear-Admiral Sir Francis Wheeler entre St Pierre et Le Prêcheur. Il fut découragé par les milices et la nature du terrain, et rembarqua dans la nuit pour attaquer St Pierre sans plus de succès.

Le soir de son atterrage sur la Martinique, le Père Labat contribua à la défense de la flute “La Loire” contre la frégate “Chester” au large du Prêcheur.

Ces raids furent nombreux à cette époque.

Suite à un genre de défi anglais, Dubuc sous les yeux du gouverneur de la Martinique et d’un représentant britannique, réussit avec son brick Le Rolland, à mettre en fuite la frégate La Julie, beaucoup plus puissante.

Le navire “Stanislas”, venant d’Europe et sur le point de rentrer dans la baie de Fort Royal, est pris en chasse par cinq navires anglais. Le capitaine, non sans échanger quelques bordées, va échouer son navire aux Anses d’Arlet, où s’acheva la destruction.

Une escadre anglaise surveillait en permanence les eaux des Antilles et particulièrement de la Martinique. Lorsque ce convoi survint, il fut immédiatement attaqué, entrainant la perte d’environ la moitié des navires et de leur cargaison, malgré la protection de deux vaisseaux français.